Abstract

Au cours des dix dernières années, la transformation digitale a redessiné le paysage économique des entreprises. L’analyse de nombreuses publications académiques et professionnelles montre qu’elle croit de façon exponentielle et s’installe durablement dans les agendas des dirigeants (Wimelius et al., 2021). En bousculant l’ordre établi, la transformation digitale n’épargne ni secteur d’activité, ni entreprise quel que soit sa taille. Sous l’impulsion de nouvelles technologies disruptives et de nouveaux acteurs digitaux « perturbateurs », plusieurs industries ont été impactées (Vial, 2019). Ces nouveaux acteurs sont capables de concurrencer les entreprises traditionnelles dans leurs propres secteurs d’activités en proposant des plateformes digitales, des produits et des services plus innovants et plus performants. Un tel changement de paradigme a transformé l’intensité concurrentielle et a embrouillé les frontières entre l’espace digital et physique. Cette nouvelle matérialité digitale (Browaeys, 2019) a également mis en évidence le caractère obsolète des structures organisationnelles classiques qui ne sont plus adaptées aux nouvelles exigences des consommateurs et conditions de la concurrence.

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